HtmlToText
-- bienvenue sur mon blog, composé uniquement de textes originaux personnels. -- auteur: vous devez être connecté à votre compte pour me contacter pages a propos blogs blog de catherine robert bric a brac baroque littéraire flux rss pour ne rien manquer de mon blog, abonnez vous au flux rss. lectures pour mieux comprendre... dix stratégies de manipulation des masses (noam chomsky) manifeste des économistes atterrés paul ariès referencement annuaire-blogs.fr annuaire-blogs.net annuaireblog.org blogs.annuaire-web-france.com créer un blog gang-street.com google-referencement.gang-street.com myannuaire.com portail-blog.com unblog.fr webrankinfo.com catégories economie politique mes references non classé philosophie reflexions et flexions visiteurs il y a 1 visiteur en ligne avertissement toutes les données, sous quelque forme que ce soit (photographique, dessin, textuelle, sonore) apparaissant sur ce site tombent sous la juridiction des lois françaises protégeant les droits d'auteurs et la propriété intellectuelle. tout contrevenant s'expose à des poursuites juridiques. 2 juin, 2016 reprise des publications classé dans : non classé — poloduperigord @ 21:55 bon, je reprends un peu l’approvisionnement de ce blog, toujours content d’y voir des lecteurs, et des lectrices ! laissez moi donc des commentaires … bises & kisses & besos et c. comments (0) -- 14 novembre, 2010 l’avenir radieux de notre societe classé dans : economie politique — poloduperigord @ 0:16 il y a quelques temps, j’ai vu un documentaire sur les guerres qui ont conduit à la ruine de la civilisation maya. intéressant. je suis toujours un peu écœuré par l’histoire de ces peuples et de leurs dieux avides de sang versé. il semble que ce soit la quête effrénée du pouvoir qui serait à l’origine de leur ruine. une constellation de cités-état qui avaient pourtant prospéré pendant plus de mille ans, si je me souviens bien. j’ai l’impression qu’ils portaient en eux le germe de leur ruine : la compétition et le désir d’hégémonie. la guerre de tous contre tous a provoqué la ruine de tous. j’entrevois là un parallèle avec le comportement des entreprises cotées en bourse. noam chomsky et albert jacquard ont des idées que j’aime bien à ce sujet. dans d’autres régions du monde, les cités-état ont évolué en royaumes, en empires, au moyen de guerres successives là aussi, bien sûr, mais peut-être un peu plus de coopération malgré leur compétition. les empires et royaumes ont pris ensuite des noms de république, de démocratie ou de monarchie parlementaire suivant la mode du temps, puis le pouvoir a quitté les mains des politiciens pour celles des financiers et les guerres continuent, aujourd’hui moins par les armes que par le pillage légalisé des matières premières et l’expropriation du temps de vie des individus transformés en « travailleurs », « consommateurs », et même en « électeurs », quelle rigolade! on nous a si bien dressés qu’on nous donne même le droit de choisir de tout continuer sans discuter. quel impressionnant tour de passe-passe ! existe-t-il une voie de sortie de cet engrenage infernal ? je ne sais pas. j’ai toujours été attiré par ceux qui refusaient de se soumettre à ce destin pathétique. les hippies, les beatniks, baba-cool, aujourd’hui la mouvance du new-age, ce sont les refuzniks de l’avenir radieux promis par la nomenklatura capitaliste. je les trouve parfois un peu allumés et un peu naïfs mais beaucoup plus fréquentables et moins nauséabonds que ceux qui croient ou veulent faire croire que la croissance économique (celle de leur économie, bien-sûr) sauvera le monde. la violence, le goût de la compétition et du pouvoir font partie de notre esprit et il serait inefficace et dangereux de chercher à les nier ou à les détruire mais la douceur, le goût de la coopération et de l’équité en font autant partie et nous avons la liberté de choisir de développer tel ou tel aspect de notre mentalité. comments (2) -- 13 novembre, 2010 deux petites histoires de sauvages classé dans : philosophie — poloduperigord @ 23:15 il y avait un couple d’ethnologues allemands qui vivaient dans une tribu loin, loin par là bas, de l’autre côté de la terre. ils y ont vécu et étudié pendant plus de vingt ans. ils avaient une fille, amenée toute petite avec eux et qui avait donc grandi au milieu de cette tribu de niveau culturel préhistorique, partageant les jeux et l’éducation des enfants, apprenant la langue, les coutumes et la morale de ces primitifs. elle était heureuse et épanouie. ses parents lui avaient fait l’école à la maison mais à l’adolescence, ils ont pensé qu’il valait mieux l’envoyer continuer ses études en europe. bien-sûr, elle leur a obéi et un avion l’a emmenée jusqu’en allemagne. a peine débarquée, elle s’est demandé pourquoi tous les gens avaient l’air en colère et ne répondaient pas quand on leur disait bonjour. pour faire plaisir à ses parents, elle a essayé de s’acclimater dans son internat mais au bout de quelques temps, vivre parmi de pareils sauvages égoïstes, violents, individualistes et grossiers dépassa les bornes de ce qu’elle pouvait supporter. elle avait supplié ses parents de la laisser revenir au pays, en vain. alors, à deux reprises elle a essayé de se suicider. elle a survécu, en allemagne. elle s’y est même mariée et a eu deux enfants mais elle disait qu’elle n’attendait qu’une chose: que ses enfants soient assez grands pour qu’elle puisse les laisser vivre leur vie et pour qu’elle puisse, elle, retourner vivre définitivement au pays des gens civilisés. une autre histoire, c’est celle d’un petit garçon, blanc, qui avait toujours vécu en afrique de l’ouest. un jour, lui aussi on l’a envoyé en europe, en france. arrivé à paris, il a été tellement terrorisé par tous ces blancs à l’air méchant qu’il a couru se jeter dans les bras du premier noir qu’il a vu. celui-ci l’a cajolé, consolé et lui a expliqué que non, les blancs n’étaient pas tous méchants, ils étaient juste différents, un peu bizarres, c’est vrai, mais qu’avec le temps, on pouvait même arriver à les comprendre à peu près. ce que je cherche, et que je trouve auprès de mes copains ex et néo soixante-huitards, héritiers des beatniks et hippies, c’est l’humanité, la compassion et la chaleur humaine que je n’ai presque jamais trouvé dans le reste de la population de mon pays. c’est le peu d’esprit communautaire et solidaire qui nous reste du temps des chasseurs-cueilleurs et qui existe encore en chacun de nous, plus ou moins enfoui sous des siècles de matérialisme et d’individualisme acquis. mes copains et moi, je ne crois pas qu’on aie de solution pour améliorer la compétitivité industrielle du pays ni pour sauver le capitalisme boursier, mais on a des techniques assez efficaces pour rendre la vie plus douce et la communication plus agréable. la plupart d’entre vous croit que j’évoque des produits psychotropes à base de plantes ou de chimie de synthèse… ils se trompent : je parle de gentillesse, d’amour, de sincérité et de musique. comments (0) -- mes references classé dans : mes references — poloduperigord @ 23:03 je ne sous-estime pas l’intérêt de référencer les arguments d’une thèse, à titre indicatif, mais je crois qu’en faire une règle systématique est une perversion majeure de la pensée. c’est une technique de raisonnement largement enseignée dans le système éducatif et qui conduit les élèves, et les professeurs qu’ils deviennent, à ne pas fonder leurs arguments sur la cohérence mais sur les références aux maîtres à penser que la classe dirigeante a choisi pour orienter l’opinion publique dans des directions avantageuses à la conservation du système politico-économique. je sens que quelques uns voudraient bien savoir quels sont les titres et diplômes universitaires qui m’autorisent à écrire ce genre de choses et je suis sûr de les satisfaire pleinement en leur apprenant que je n’en ai aucun et que je ne suis donc pas en mesure de farcir mes essais de citations prestigieuses, ampoulées, absconses ou hermétiques,